Ce 20 avril, la RATP a (enfin) mise en circulation son nouveau réseau de bus. Décidé en juin 2017, ce projet à fait l'objet d'enquêtes et d'analyses sérieuses sur les besoins de la population parisienne mais également mais également de la couronne de Paris. Ses objectifs sont simples: améliorer la qualité des services (bus plus fréquents, plus ponctuels et mieux répartis) et rééquilibrer l'offre vers les portes de Paris et vers la petite couronne.
Les actions mises en place
Pour ce faire, la RATP, en collaboration avec Île-de-France Mobilités et de la ville de Paris, a ouverte 5 nouvelles lignes (la 25 qui part de la Bibliothèque François Mitterrand et dont le terminus est Vitry-Marguerite Duras, la 45 de la Concorde à Aubervilliers/ Saint-Denis, la la 59 de Clamart-Percy à la Place d'Italie, la 71 de Porte de la Villette à la Bibliothèque François Mitterrand et enfin, la ligne 71 qui part de Joinville-le-Pont et qui se termine à Gare de Lyon), elle a également mise en place une refonte du réseau et de l'aménagement de la voirie avec des voies dédiées ainsi que des priorités aux bus afin d'améliorer la régularité et d'augmenter la vitesse commerciale (qui était d'environ 10,8 km/h auparavant, donc pas suffisant) des bus. En outre ce ne sont pas moins de 50 lignes déjà existantes qui ont été modifiées et/ou prolongées (20, 21, 22, 24, 25, 28, 29, 30, 32, 38, 39, 40, 42, 43, 45, 47, 48, 53, 54, 56, 58, 59, 60, 61, 64, 65, 67, 70, 71, 72, 74, 75, 76, 77, 80, 81, 83, 85, 86, 87, 88, 91, 92, 93, 94, 96, 201, 215, 325, 350), un rajout de 110 bus en circulation supplémentaires et 700 nouveaux conducteurs on été recrutés et formés.
Les impacts
Bien évidemment, nous verrons les impacts réels de cette restructuration une fois le nouveau plan en pratique. Pour le moment, on sait déjà que 4 000 points d'arrêts seront impactés et que 265 gares et stations sont concernées. Mais se seront surtout les banlieues de la petite couronne parisienne et à celles des portes de Paris qui ont eu le droit au plus d'attention. Nous ferons un compte rendu des réels impacts lorsque le réseau sera plus mûr et aura été suffisamment expérimenté par la population.
Il ne faudrait pas non plus oublié le coût du projet. En effet, l'aménagement des voiries a coûté, à lui seul, environ 10 millions €. En revanche le reste n'as pas été communiquer.
Reste maintenant à savoir si ce "nouveau" réseau va réellement mettre fin au problème des transports dans la capitale française car, on le sait tous, il s'agit d'un défi titanesque.
